Snorkeling : Les poissons à découvrir en Méditerranée

La période estivale sonne pour beaucoup l’heure des vacances à la mer et des baignades dans les eaux chaudes des côtes méditerranéennes. Bien que moins diversifiée qu’en zone tropicale, la faune marine de Méditerranée n’en reste pas moins très riche. Elle est facilement accessible car peu dangereuse. Pour vous accompagner dans vos découvertes, Fishipédia a dressé une liste d’espèces à découvrir facilement en snorkeling.

La plupart des espèces présentées ici s’observent dans les zones rocheuses. De manière générale, nous vous conseillons de privilégier les criques et les baies protégées du vent et des courants. L’eau y sera plus transparente mais également plus chaude.

Les espèces observées diffèrent en fonction de la période. L’été reste un moment privilégié pour observer juvéniles et adultes. Le printemps est propice pour repérer les parades et les pontes de certains poissons territoriaux comme les crénilabres.

Tous les animaux présentés dans cet article ont été photographiés en masque et tuba, à une profondeur inférieure à 3 mètres. Certains poissons nécessitent un peu de patience pour être bien identifiés.

Pour augmenter vos chances de découvrir la biodiversité marine, vous devez parcourir des environnements variés (type de rocher, type de végétation, eaux stagnantes ou agitées…) et les observer à différentes profondeurs. N’hésitez pas à mettre votre masque à moins d’un mètre d’eau, vous serez surpris d’y découvrir des espèces fantastiques, comme la blennie sphynx !

Si vous en avez la possibilité, rapprochez-vous des massifs de posidonie. Suivez les « zones mixtes », c’est à dire les frontières posidonie / rochers, posidonie / sable, sable / rochers. N’oubliez pas de regarder, sans y mettre les mains, les fissures, les failles et les tombants des grandes roches. C’est dans ces lieux qu’on aperçoit les rascasses, les poissons-cardinaux et les murènes.

Zone mixte rochers / posidonie – Corse © B. Chartrer

Nous présentons ici peu d’espèces vivant au-dessus des zones sableuses. Vous pourriez toutefois y apercevoir, avec de la chance, des soles, raies, vives ou encore des petits gobies sur le bord de la plage. Des prédateurs comme le bar ou la daurade peuvent également s’y trouver, en particulier au crépuscule.

Pour préserver la beauté des côtes et des fonds, veillez à ne pas ramasser d’animaux. La plupart des coquilles que l’on pense vide sont en fait habitées par un bernard-l’ermite qui n’appréciera pas un moment prolongé au soleil. Certains animaux sont devenus rares à cause du ramassage massif, comme les étoiles de mer, les hippocampes et les coraux.

Si vous pêchez, renseignez-vous sur la taille des animaux matures, en particulier chez les carnassiers qui ont une croissance lente. Les labres-merles et les labres verts devraient être remis à l’eau. Ils ont quasiment disparu des côtes françaises accessibles à cause de la pression de la pêche sur le littoral.

Les poissons

Toutes les espèces de poisson présentées ici sont faciles à observer et ne présentent pas de danger. Elles peuvent être vues avec des enfants, même entre un et deux mètres de profondeur.

Les individus observés à très faible profondeur sont généralement des jeunes. En particuliers chez les sars, daurades et saupes. Vous pourrez observer des poissons de plus grande taille en suivant des zones rocheuses vers des profondeurs plus importantes.

Pendant les heures très chaudes, la plupart des poissons sont moins actifs et restent cachés. Préférez des mises à l’eau avant 10h et après 16h, horaires à adapter en fonction de la période.

Certains poissons sont très farouches. Pour avoir une chance de les voir et de vous en approcher, il vous faudra observer aussi à l’horizontal, et pas seulement en dessous de vous. C’est le cas si vous souhaitez apercevoir les grandes daurades, les bars ou, plus rarement, les balistes.

La girelle commune (Coris julis)

Coris julis, girelle commune, île Cerbicales, Corse © Benoit Chartrer
Girelle commune (Coris julis) – île Cerbicales – Corse © B. Chartrer – Olympus TG 6

En Bref

Ce poisson coloré de forme allongée est impossible à confondre. Les jeunes sont tous femelle et possèdent des rayures orange, blanche et rouge. Ils changent de sexe en grandissant. Les mâles, pouvant mesurer 30 cm, sont bleu-turquoise, avec une bande orange-rouge.

Où l’observer ?

Femelles et juvéniles sont plus faciles à observer. Ils fréquentent en particulier les zones rocheuses, même à très faible profondeur, souvent en compagnie d’autres labres et de jeunes sars à tête noire. Les mâles vivent plus en profondeur et sont occasionnellement aperçus dans les zones de gros rochers.


La girelle paon (Thalassoma pavo)

Girelle paon (Thalassoma pavo) – Corse © B. Chartrer

En Bref

L’un des poissons les plus colorés de Méditerranée. Plus fréquent au sud qu’au nord, il est d’affinité subtropicale et possède des cousins sous les tropiques. Impossible à confondre avec son corps multicolore principalement rouge-orangé chez les femelles et vert fluo chez les mâles.

Où l’observer ?

Il est assez rare sur nos côtes. Cependant, chaque spécimen présent ne passe pas inaperçu. Hyper-actif, il virevolte entre les rochers. Les juvéniles vivent à très faible profondeur et peuvent être observés à moins d’un mètre de profondeur.


La saupe (Sarpa salpa)

Saupe (Sarpa salpa) – Costa Smeralda – Sardaigne © B. Chartrer

Bref

C’est l’un des principaux herbivores de Méditerranée. Son corps est comprimé, gris argenté avec 10 rayures dorées. Chez l’adulte, un point noir est visible à la base des pectorales.

Où l’observer ?

Les juvéniles sont rencontrés en bancs dans les herbiers, à faible profondeur. Les adultes mesurent jusqu’à 50 cm. Ils forment des bancs non loin des reliefs de posidonie. Parfois vus au dessus du sable à proximité des zones rocheuses.


Le sar à tête noire (Diplodus vulgaris)

Sar à tête noire (Diplodus vulgaris) – Costa Smeralda – Sardaigne © B. Chartrer

En bref

Ce cousin du sar et de la daurade se repère de loin grâce à la tâche noire présente au dessus des nageoires pectorales. Il peut mesurer plus de 40 cm. A l’instar des autres sars, la nageoire caudale est bordée de noir.

Où l’observer ?

Les jeunes sont régulièrement aperçus en petits groupes dans les zones rocheuses, en compagnie des girelles. Les adultes sont parfois solitaires, parfois en larges bancs, à proximité des tombants ou au dessus des zones rocheuses.


Le sar commun (Diplodus sargus)

Sar commun (Diplodus sargus) – Costa Smeralda – Sardaigne © B. Chartrer

En bref

Ce poisson est recherché par les pêcheurs. C’est un bon indicateur de la qualité du milieu. Naturellement, il régule les populations d’oursins. Le corps est comprimé, argenté et comme le sar à tête noire, la caudale est bordée de noir.

Où l’observer ?

Faisant les frais de la pêche au harpon, les grands individus sont absents de certaines zones. Les jeunes peuvent être observés à proximité des rochers, en groupe ou en solitaire. Pour voir de plus grands spécimens, il vous faudra viser des profondeurs plus importantes, dans des zones moins accessibles.


La daurade (Sparus aurata)

Daurade (Sparus aurata) – Costa Smeralda – Sardaigne © B. Chartrer

En bref

Souvent confondue avec le sar commun. La daurade paye également le prix fort de la surpêche sur une partie des littoraux. De forme compressée latéralement, ce prédateur est reconnaissable à la bande dorée au niveau du front. Elle ne possède pas de tâche à proximité de la queue.

Où l’observer ?

Un peu partout. Des individus seuls ou des petits groupes parcourent les zones rocheuses et sablonneuses en quête de mollusques et de petits poissons. Des larges bancs sont rarement aperçus en zone plus profonde.


Le crénilabre paon (Symphodus tinca)

Crénilabre paon (Symphodus tinca) – Costa Smeralda – Sardaigne © B. Chartrer

En bref

L’un des plus grands labres de Méditerranée. Les mâles sont territoriaux et confectionnent des nids pour attirer les femelles. De forme allongée, les flancs sont marqués de trois bandes plus ou moins foncées. Les mâles deviennent vert à bleuâtre en période de reproduction.

Où l’observer ?

Les juvéniles se cachent dans les herbiers ou dans les algues des zones rocheuses, à faible profondeur. Les adultes se rencontrent souvent dans les « zones mixtes », à proximité des rochers et des massifs de posidonie. Les grands mâles atteignent 45 cm et peuvent être aperçus plus profond, par temps clair.


Le crénilabre cendré (Symphodus cinereus)

Crénilabre cendré (Symphodus cinereus) – Costa Smeralda © B. Chartrer

En bref

Un petit cousin discret du crénilabre paon. Commun mais difficile à repérer à cause de son camouflage. Une tâche caractéristique est présente à la base de la nageoire caudale. Quand il n’est pas apeuré, les lignes bleues au niveau du museau ressortent.

Où l’observer ?

Il vit à proximité des rochers, dans les zones d’algues, ou au dessus des graviers. Les couleurs peuvent varier en fonction du substrat. Les mâles font des nids d’algues dans les zones mixtes. Il est fréquent à moins de 2 m de profondeur.


Le serran écriture (Serranus scriba)

Serran écriture (Serranus scriba) – Costa Smeralda – Sardaigne © B. Chartrer

En Bref

Facilement reconnaissable à ses rayures verticales et à la tache bleue sur les flancs, ce prédateur atteignant une vingtaine de centimètres chasse à l’affût petits poissons et crustacés. Immobile et bien camouflé, il peut être difficile à apercevoir mais il est facile à observer une fois repéré.

Où l’observer ?

Pour le débusquer, il faudra mettre la tête sous l’eau. Il fréquente aussi bien les zones mixtes et les herbiers de posidonie que les zones rocheuses. Il est souvent aperçu près du fond ou caché dans les petites failles.


Le triptérygion rouge (Tripterygion tripteronotum)

Tripterygion rouge (Tripterygion tripteronotum) – C. Smeralda Sardaigne © B. Chartrer

En bref

Ce lointain cousin des blennies mesure moins de 10 cm. Le mâle est facilement reconnaissable à son corps rouge vif et à sa tête noire. Ce poisson territorial défend une zone d’environ 2 m². Les femelles et juvéniles, plus ternes, ont un corps et une tête marbrée marron/beige.

Où l’observer ?

Présent à une profondeur allant de la surface à 8 mètres, il fréquente les zones rocheuses où il prend facilement la fuite en se cachant dans les anfractuosités. La couleur vive des mâles les rend plus visibles que les femelles.

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Les échinodermes

Les échinodermes regroupent cinq groupes d’animaux : les étoiles de mer, les concombres de mer, les oursins, les Crinoïdes et les Ophiures. Ils sont présents à toutes les profondeurs et nombre d’entre eux peuvent être vus en bord de mer.

Facilement attrapés, ils peuvent faire l’objet de commerce ou de pêche intensive. Certains sont urticants, d’autres venimeux, d’autres piquants, voire les trois en même temps. Nous vous conseillons de ne pas toucher les espèces mal connues.

Oursin violet (Paracentrotus lividus)

Oursin violet – Paracentrotus lividus – Costa Smeralda – Sardaigne © B. Chartrer

En bref

L’oursin violet se reconnait à son corps sphérique recouvert d’épines non venimeuses de couleur brune sombre. Sa peau, quant à elle, est de couleur violacée. Il est apprécié pour les qualités gustatives de son corail. Son régime est composé d’algues. Attention, la piqûre de ses épines est à l’origine de vives douleurs.

Où l’observer?

On peut trouver l’oursin violet la journée blotti dans un trou qu’il creuse lui-même, dans les herbiers, les fonds rocheux ou sableux de quelques mètres jusqu’à 80 m de profondeur.


Concombre de mer (Holothuria tubulosa)

Holothuria tubulosa – concombre de mer – C. Smeralda – Sardaigne © B. Chartrer

En bref

Le concombre de mer se reconnait à son corps mou de couleur brune violacée, de forme cylindrique pouvant mesurer jusqu’à 40 cm pour 6 cm de diamètre. Il joue un rôle important dans le recyclage de la matière organique et dans l’oxygénation des fonds marins. Il a l’habitude de se couvrir d’algues, de grains de sable et de feuilles de posidonie.

Où l’observer?

On les rencontre depuis les premiers mètres d’eau jusqu’à une profondeur de 20 à 30 m. Il a élu domicile soit dans un herbier, soit dans de petites cuvettes rocheuses au fond sableux.


Etoile de mer rouge (Echinaster sepositus)

Echinaster sepositus – étoile de mer rouge – Sardaigne © B. Chartrer

En bref

L’étoile de mer rouge se reconnait à sa couleur rouge vif et à ses 5 bras recouverts de papules respiratoires. Elle mesure entre 15 et 20 cm. Elle se nourrit de déchets organiques et de petits animaux morts.

Où l’observer

On peut trouver l’étoile de mer rouge fixée sur les parois rocheuses ou dissimulée dans les herbiers et ce de quelques mètres jusqu’à 250 mètres de profondeur.

Les mollusques

Le groupe des mollusques comprend plus de 70.000 espèces décrites. De nombreuses autres espèces sont encore non décrites à ce jour. Les escargots, bivalves et céphalopodes font partie de ce groupe.

Ils sont à l’origine de l’ensemble des coquillages rencontrés sur la plage qui font partie intégrante de la culture des peuples des bords de mer. Certains, comme les huîtres, les calmars ou les moules, sont consommés à une large échelle sur la planète. Enfin, d’autres sont recherchés pour leur coquille ou leurs perles.

La seiche commune

Seiche commune – Sepia officinalis – Costa Smeralda – Sardaigne © B. Chartrer

En bref

La seiche commune, généralement marbrée marron et beige, peut changer rapidement de couleur, allant du beige au noir, grâce à des Chromatophores (cellules pigmentaires). Elle possède une coquille interne communément appelé os de seiche. Elle est armée de 8 tentacules courts et 2 tentacules longs qu’elle propulse lors de la chasse.

Où l’observer ?

Généralement présente dans les herbiers et fonds sableux. En journée, elle est souvent ensablée, ce qui la rend difficile à apercevoir. Animal curieux, elle se laisse approcher, mais fuit parfois en vidant sa poche à encre, en cas de danger.


Le poulpe commun (Octopus vulgaris)

Poulpe commun (Octopus vulgaris) – Var – France © B. Chartrer

En bref

Le poulpe commun est de couleur marron. Tout comme la seiche, il possède des chromatophores lui permettant de changer de couleur. Animal particulièrement évolué, il est capable de résoudre des problèmes simples et s’adapte parfaitement à son environnement à l’aide de ses 8 bras indépendants munis de ventouses.

Où l’observer ?

Rarement en pleine eau, il est présent entre ou sous les rochers ainsi que dans les petites grottes. Une fois repéré, si l’approche est subtile et réalisée en douceur, certains individus curieux peuvent venir jouer. Méfiez-vous néanmoins de la morsure qui peut être douloureuse.


La grande nacre

Grande nacre (Pinna nobilis) – costa Smerlda – Sardaigne © B. Chartrer

En bref

Pouvant mesurer un mètre, la grande nacre est l’un des plus gros bivalves au monde. La coquille est rouge mais elle est cachée par les algues qui la recouvre. Elle filtre l’eau en position verticale. Auparavant très courante en Méditerranée, elle a vu sa population diminuer drastiquement dû à la pression humaine et au recul des herbiers de posidonie.

Où l’observer ?

De plus en plus rare. Il est possible d’en observer dans des eaux peu profondes en zones préservées, en particuliers dans les herbiers mais parfois également sur des fonds sableux riches en algues. De manière générale, plus facilement aperçue à 3/4 mètres de profondeur, à quelques dizaines de mètres du bord.

Les crustacés

Le bernard-l’ermite

Bernard-l’ermite (Paguridae) – Sardaigne © B. Chartrer

En bref

Le bernard-l’ermite protège son abdomen mou d’une carapace ou d’une coquille vide. Il possède 10 pattes, dont les 3 premières paires sont pourvues de pinces. On peut retrouver une anémone fixée sur la coquille du bernard-l’ermite, celle-ci lui assure sa protection en cas d’attaques de prédateur.

Où l’observer

Le bernard-l’ermite évolue dans tout type de fonds marins jusqu’à des profondeurs de plusieurs centaines de mètres. Plusieurs espèces sont visibles dès les premiers centimètres d’eau. En cas de capture, veillez à les remettre à l’eau rapidement, il n’apprécient guère de bronzer au soleil.


Les crevettes « bouquet » (Palaemon spp)

Crevette bouquet ( ) – Capraia – Italie

En bref

Ces petites crevettes translucides sont rayées de bandes noires verticales. Certaines atteignent 10 cm. Elles sont omnivores et se nourrissent en premier lieu de petits crustacés et d’algues. Le nom commun est encore soumis à contradiction, les crevettes « bouquet » consommées appartenant à une autre espèce.

Où l’observer ?

Elles évoluent de la surface jusqu’à 40 m de profondeur. Très courantes dans les zones rocheuses du bord de mer et dans les retenues d’eau à marée basse. Elles sont facilement pêchées par les enfants.

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Les anémones et les éponges

Anémone commune (Anemonia viridis)

Anémone commune (Anemonia viridis) – Costa Smeralda – Sardaigne © B. Chartrer

En bref

L’anémone de mer n’est pas une algue mais bel et bien un animal. Ces lointaines cousines des méduses s’ancrent dans le sable ou s’attachent à des substrats durs via une ventouse. La plupart sont sédentaires mais certaines peuvent se glisser sur le fond voire nager.

Où l’observer ?

Cette espèce est principalement visible dans les petites anfractuosités des rochers ou fixée sur le fond. Certaines anémones sont urticantes voire dangereuses au toucher. Prudence au toucher.


Eponges encroûtantes

Eponge encroûtante orangée (Spirastrella cunctatrix) – Sardaigne © B. Chartrer

En bref

Cette éponge d’aspect granuleux et de couleur rouge/orangée est encroûtante. Elle recouvre des zones rocheuses pouvant atteindre jusqu’à 1 m2. Les oscules, orifices exhalant permettant le passage de l’eau, sont légèrement surélevés et entourés de canaux ressemblant à des veines.

Où l’observer ?

Visible de la surface à 60m cette espèce d’éponge vie spécifiquement sous les aplombs rocheux ou dans les grottes. Il faudra mettre la tête sous l’eau et chercher sous les petites grottes pour pouvoir les observer.

Bien entendu, cette liste n’est pas exhaustive. De nombreux autres animaux sont à découvrir dans les eaux méditerranéennes, y compris à faible profondeur.

Nous n’avons pas parlé ici des coraux, des crabes et des petits coquillages. Sur les 10 espèces de poissons choisies, il n’y a aucune blennie et un seul gobie alors que ces poissons, souvent de petite taille, sont très régulièrement observés dans les zones littorales.

Nous n’avons pas parlé des méduses et autres cnidaires, ni des calmars qui sont principalement visibles la nuit, tout comme la murène et la plupart des prédateurs de grande taille.

D’autres espèces sont régulièrement observées mais plus souvent en plongée comme le serran-chevrette, le mérou ou les demoiselles noires qui forment de large banc autour de 5 mètres de profondeur. Les nudibranches, les tuniciers et de nombreux autres animaux sont plus facilement visibles à des profondeurs plus avancées.

Quoi qu’il en soit, le snorkeling, ou randonnée subaquatique, constitue un excellent moyen de découvrir la formidable biodiversité qui réside sur nos côtes. Ces moments réalisés seul, en couple ou en famille, sont riches d’émotions et de découvertes. Pour mieux les immortaliser, nous vous conseillons de tenir un petit cahier de vos excursions. Au fur et à mesure, vous apprendrez à reconnaître de plus en plus d’animaux et d’espèces de poissons, et vous saurez où et quand les observer, en toute autonomie.

Pour aller plus loin et découvrir d’autres poissons méditerranéens, rendez-vous ici.

Rédaction : Benoit Chartrer
Participation : Yuhei Nakata & Adrien Falzon

A propos de l'auteur

Benoit Chartrer est un membre fondateur et pilote le projet Fishipédia. Sorti d'une formation d'ingénieur en physique, il a progressivement changé de spécialisation en se tournant vers les technologies Web. Passionné de voyage et de biologie, il tient également un compte Instagram dédié à la photographie animalière.

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