vairon basque

Le vairon basque possède des nageoires translucides, la dorsale se trouve sur le deuxième tiers du corps et assez haute. La caudale est peu échancrée.

De teinte globalement brune dorée peu éclatante, foncée sur le dos et jaunâtre sur le ventre, ponctuée de points noirs sur le dos. Ses flancs sont marqués d'une large bande sombre, scindée en une douzaine de barres verticales. Sous la gorge, il possède deux massifs reliés par une mince bande d'écailles.

Le corps est allongé, plus trapu que le vairon commun, la tête dissymétrique avec un nez busqué, la mâchoire supérieure dépassant légèrement de l’inférieure.

Ce poisson rhéophile de mœurs grégaires affectionne les eaux claires de la zone à truite et à barbeau. Il vit en groupes qui peuvent être conséquents d'individus de la même taille et du même âge.

C'est un poisson omnivore opportuniste qui va jusqu'à dévorer sa propre ponte ainsi que ses alevins et ceux d'autres poissons.

La maturité sexuelle est atteinte à 2 ans. Les femelles sont exigeantes sur le substrat de ponte : celui-ci doit être composé de graviers propres et bien oxygénés.

Le vairon basque se reproduit à la fin du printemps ou en début d'été, les populations pyrénéennes se montrant plus tardives. Il remonte le cours d’eau jusqu’à des zones peu profondes. Le mâle revêt une livrée nuptiale très colorée, noire, verte avec des nageoires rouge vif. Il se pare également de tubercules nuptiaux sur la tête.

Les femelles pondent en plusieurs fois, jusqu’à 1000 œufs chacune, dépendant de leur taille. Ces œufs sont collants et adhèrent au substrat où ils sont fécondés par les mâles. Ils éclosent en 5 à 10 jours selon la température.

Les larves passent les premiers moments de leur vie cachés dans les graviers. Durant cette période, elles se nourrissent de réserves contenues dans la vésicule vitelline (ou sac vitellin). L’alevin se nourrit ensuite de microorganismes.