L’aquariophilie au service du vivant et de la science

Les règles élémentaires pour une bonne maintenance

L’équipe de Fishipedia s’engage à vous donner les informations les plus précises possibles sur le maintien de poissons en aquarium en respectant une série de règles d’éthique. Nous nous efforçons de vous conseiller au mieux en espérant vous aider à pratiquer une aquariophilie respectueuse du bien-être animal et de l’environnement.

La grande majorité des poissons que nous conseillons en aquarium sont des petites espèces issues d’élevage. En aquarium, ils ne sont ni soumis à la prédation, et au stress qui l’accompagne, ni au manque alimentaire.

La difficulté de maintenance et d’acclimatation

Certaines espèces d’origine sauvage, comme le Zanclus cornutus, sont difficiles à acclimater et à habituer à de la nourriture inerte. L’acclimatation de ces poissons à un environnement artificiel peut prendre plusieurs mois, et devraient être au préalable réalisée par des professionnels, avant sa vente. Malheureusement, ces espèces sont généralement proposées aux particuliers avant d’avoir finalisé ce processus. Plus sensibles au stress et aux maladies, leur espérance de vie en aquarium s’en voit fortement réduite.

Nous voyons également parfois des espèces que l’on sait très difficile à maintenir sur le long terme. Par exemple, les Hippocampes, les Crinoïdes et autres coraux non photosynthétiques (planctophage) ou encore l’Oxymonacanthus (coralivore). Ce sont des animaux ayant des régimes alimentaires spécifiques difficiles voire impossibles à reproduire en captivité.

La taille et le phénomène de nannification

La plupart des poissons sont commercialisés sous forme juvénile, ce qui altère la perception des acheteurs. Par exemple, le Naso vlamingii est fréquemment vendu en magasin malgré sa taille adulte de 60 cm. De même, les Hemiscylliidae (requins-chabots) sont vendus sous la forme d’œufs, alors que les adultes mesurent plus d’un mètre et ne conviennent pas à un aquarium chez les particuliers. En eau douce, plusieurs espèces comme les pangas, les arawanas ou le cajaro (Phractocephalus hemioliopterus) ne sont pas adaptées aux aquariums standards.

Souvent, les poissons sont maintenus dans des volumes trop petits. Ils n’atteignent pas leur taille adulte dû à la pression de leur environnement. Leur espérance de vie en est réduite et ils sont plus sensibles aux maladies.

On rencontre le plus fréquemment des phénomènes de nannification chez les scalaires et les altums, et bien entendu chez le poisson rouge.

On en sait encore peu sur l’espérance de vie des poissons. A ce jour, il est validé que plusieurs espèces d’eau de mer vendue en aquarium peuvent atteindre plusieurs dizaines d’années, ce qui implique, en cas d’achat, une responsabilité à assumer sur du long terme.

L’état des stocks dans le milieu naturel

La grande majorité des espèces marines et une petite partie des espèces d’eau douce vendues en aquarium sont des animaux prélevés dans la nature.

Certaines d’entre elles comme les poissons-clowns, le crabe vampire ou le Pterapogon kauderni ont vu leurs populations drastiquement impactées dans le milieu naturel suite à des phénomènes de mode. En eau de mer, nous trouvons des poissons d’élevage, mais leur prix étant supérieur au sauvage, ils sont encore peu achetés. Chez ces espèces, nous aurions tendance à vous inciter à acquérir des individus issus d’élevage afin de limiter l’impact sur les populations sauvages.

Il arrive que le commerce de poissons sauvages participent à la préservation d’écosystèmes complets car il apporte un moyen de subsistance à des populations dans des régions reculées (c’est le cas parfois en Amazonie par exemple). De manière générale, nous vous conseillons de vous renseigner sur l’état de santé des populations et des écosystèmes des espèces d’origine sauvage.

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