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Découvrez les poissons du genre Oreochromis

Oreochromis
Qui sont les Oreochromis ?

En 2021, on compte 33 espèces d'Oreochromis décrites selon FishBase. Ces cichlidés, surnommés « Tilapia », sont tous originaires d'Afrique tropicale et subtropicale.

Toutes les espèces sont connues de la pêche artisanale ou industrielle. Réputées pour leur chair et leur facilité de reproduction, plusieurs Oreochromis sont largement exportées pour l'aquaculture à travers le monde. Dans de nombreuses régions d'élevage, on observe aujourd'hui des dérèglements écologiques causés par la concurrence d'individus retournés à l'état sauvage.

Parmi les plus connues, on peut citer le tilapia du Nil (O. niloticus), le tilapia du Mozambique (O. mossambicus) et le tilapia monodi (O. aureus). Paradoxalement, en parallèle de ces invasions, les espèces sont globalement menacées dans toute l'Afrique, soit par la surpêche, soit par l'arrivée d'animaux invasifs, parfois d'autres Oreochromis. Ainsi, sur les trente-trois espèces décrites, dix sont en danger critiques d'extinction en 2021, et dix autres sont menacées. Le manque de partage d'informations à travers le monde amène à des situations dramatiques pour la biodiversité et les communautés traditionnelles de pêcheurs.

D'un point de vue biologique, les Oreochromis possèdent tous un mode de vie analogue. Ils sont généralement omnivores, avec une alimentation plutôt carnée durant les premiers mois. Ensuite, ils se nourrissent de divers détritus, algues et diatomées. Les mâles sont territoriaux et réalisent des nids en creusant les fonds vaseux peu profonds. La reproduction a lieu dans ces zones bien gardées, puis les femelles incubent les œufs dans leur bouche. Pendant toute la période d'incubation, elles se cachent dans la végétation et arrêtent de se nourrir. Des cas de cannibalisme ont été rapportés, en particulier chez les grands mâles reproducteurs.

En dehors de la période de reproduction, plusieurs espèces forment des bancs en journée. Comme les carpes en Europe, ces poissons préfèrent les eaux stagnantes ou à écoulement lent. Ils sont capables de survivre à de grandes variations de températures, parfois plus de 40 °C, et à des taux d'oxygénation très bas. Plusieurs espèces utilisent l'oxygène atmosphérique pour compléter leur apport en cas de manque. Quelques espèces peuvent vivre en zone saumâtre et sont bien présentes dans les estuaires et les mangroves.

Morphologiquement, ces poissons sont identifiables au corps recouvert d'écailles bien visibles de taille moyenne. La plupart des espèces sont argentées, mais quelques-unes sont très colorées, en particulier durant le frai. Ces poissons possèdent trois épines anales.


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