Le poisson-scorpion diable

poisson-scorpion diable

Nom scientifique	Scorpaenopsis diabolus
Descripteur	Cuvier
Année description	1829
Statut IUCN	LC
Famille	Scorpaenidae
Genre	Scorpaenopsis

Introduction

Le Scorpaenopsis diabolus est un prédateur tropical rappelant le comportement des poissons-pierres. Il est présent de la mer rouge à la Nouvelle-Calédonie. On le rencontre jusqu'au Japon dans sa zone la plus au nord.

Qui est-il ?

Le genre Scorpaenopsis

Ces poissons possèdent des rayons épineux sur les nageoires dorsales anales et pelviennes à la base desquelles se trouvent des glandes à venin.

La piqûre provoque une forte douleur et une inflammation marquée, avec érythème, œdème et augmentation de la chaleur. Elle pourrait dans quelques cas extrêmes provoquer la mort. Le venin est thermolabile, il peut être détruit par une source de chaleur à 60°C.

Tous les Scorpaenopsis sont des prédateurs, spécialisés dans la chasse aux poissons et aux crustacés. Habituellement, Ils s'enfouissent dans le sable ou se camouflent dans les gravats dans l'attente d'une proie.

Le genre est principalement caractérisé par l’absence de dents palatines. Ils possèdent 12 épines dorsales (contre 13 chez le genre similaire Scorpaenodes).

Morphologie

Type

rascasse
Taille moyenne

25 cm
Taille maximale

30 cm
Forme

Inclassable
Mimétisme

pierre

Type

rascasse
Taille moyenne

25 cm
Taille maximale

30 cm
Forme

Inclassable
Mimétisme

pierre

Comment reconnaître le poisson-scorpion diable ?

La couleur de ce poisson varie en fonction du substrat mais il semble communément dans les tons rougeâtres avec des zones blanches à rosées. Il peut également être orangé, bleuâtre, vert ou même violet.

Sa bouche est typique des prédateurs embusqués, protractile et inclinée vers le haut.

La nageoire caudale est rayée de blanc. Il possède également une fausse peu profonde sous le coin avant de l'œil.

Différences entre mâles et femelles

Dimorphisme non renseigné.

Mode de vie & Comportement

régime

carnivore
Sociabilité

vivant en couple ou solitaire
territorialité

Oui
Rythme biologique

Nocturne

Le poisson-scorpion diable réside sur le fond. C'est une espèce qui passe la plupart de son temps immobile, soit en partie enterrée dans le sable, soit camouflée dans les zones de rochers escarpés. C'est un carnassier spécialisé dans la chasse aux poissons.

Lorsqu'il se sent dérangé, ce poisson a la particularité d'effectuer des mouvements rapides avec ses nageoires pectorales. Ces mouvements de"clignotement" mettent en garde les prédateurs.

Reproduction

Mode de reproduction

ovipare qui pond en eau libre

Le poisson-scorpion diable est un poisson ovipare qui pond en eau libre.

Risques pour l'Homme

Venimeux

Oui

Cette espèce est venimeuse et peut causer de graves accidents au toucher.

D'où vient-il ?

Origine

golfe du Bengale golfe Persique Grande barrière de corail mer d'Oman mer de Tasman mer des Philippines mer Rouge Mers d'Asie du Sud Est Mers indonésiennes océan Pacifique tropical Ouest

îles

La réunion

Quel est son habitat ?

Caractéristiques du milieu naturel

Température

22 - 26 °C
Profondeur

1 - 70 m
Courant

Modéré, Lent et Stagnant

Présentation du biotope

On retrouve le plus souvent le poisson-scorpion diable à une profondeur inférieure à 70m. Il n’est cependant pas impossible de retrouver ce poisson à d’autres profondeurs.

Ce poisson peu commun réside dans les zones de gravats et dans les fonds rocheux. Il est parfois présent dans les récifs et les lagons.

Espèces du même biotope

Partenaire de la Mer

Mr.Goodfish

Le programme Mr.Goodfish sensibilise le public à la consommation durable des produits de la mer !

Pour aller plus loin

Espèces de la même famille

poisson-scorpion des algues Scorpaenidae

A lire sur la toile

Sources & Réalisation

Participation & Validation

L'équipe de Fishipédia et les contributeurs spécialistes s'engagent à apporter un contenu de haute qualité. Cependant, bien que l'information soit issue de sources scientifiques ou de témoignages d'expériences de spécialistes, les fiches peuvent contenir des imprécisions.

Benoit Chartrer