maroni

Nom scientifique Cleithracara maronii
Descripteur Steindachner
Année description 1881
Statut IUCN NE
Famille Cichlidae
Genre Cleithracara
Cleithracara maronii Cleithracara maronii

Introduction

Le Cleithracara maronii, plus communément appelé maroni, est un poisson tropical originaire d'Amérique du sud.

Qui est-il ?

Morphologie

  • Type
  • Taille moyenne
    8 cm
  • Taille maximale
    10 cm
  • Longévité
    7 ans
  • Forme
    Ovoïdale
  • Type
  • Taille moyenne
    8 cm
  • Taille maximale
    10 cm
  • Longévité
    7 ans
  • Forme
    Ovoïdale

Comment reconnaître le maroni ?

Le corps du maroni est trapu de couleur crème avec des nageoires dorsales et anales se terminant en pointe.

La marque noire qu'il possède sur l'arrière fait penser à un trou de serrure, ce qui lui vaut l'appellation anglaise "keyhole cichlid".  Il possède également une bande noire caractéristique au niveau de l’œil.

Différences entre mâles et femelles

Il n'est pas possible de distinguer le sexe à l'état juvénile. Cependant, à l'âge adulte, les pointes dorsales et anales sont plus accentuées chez les mâles que chez les femelles.

Mode de vie & Comportement

  • régime
    omnivore à tendance carnivore
  • Sociabilité
    vivant en petit groupes
  • territorialité
    Oui
  • Rythme biologique
    Diurne

Le maroni est un poisson vivant en petits groupes qui réside naturellement à proximité du fond. C'est une espèce au tempérament plutôt calme, particulièrement peureuse.

Bien que légèrement territorial, le maroni reste un poisson plutôt paisible qui se comporte généralement de manière pacifique avec les autres espèces. Il devient cependant beaucoup plus combatif en période de reproduction. C'est dans ce contexte que son comportement "territorial" s'affirme. Il défendra avec constance et véhémence sa ponte.

Reproduction

  • Mode de reproduction
    ovipare qui pond sur substrat découvert

Le maroni est un poisson ovipare qui pond sur substrat découvert.

Espèce inoffensive

Cette espèce ne présente pas de danger particulier pour l'Homme en cas de rencontre dans son milieu naturel.

D'où vient-il ?

Présence géographique & État des populations

Le Cleithracara maronii réside principalement dans le delta de l'Orénoque en Guyane, Guyane française, Surinam et Venezuela. Il est également présent à Trinité-et-Tobago.

Quel est son habitat ?

Caractéristiques du milieu naturel

  • Température
    25 - 29 °C
  • pH (acidité)
    5.5 - 6.5
  • gh (dureté)
    1 - 10

Présentation du biotope

Le maroni fréquente les zones de marais, les mares, les prairies inondables et les criques à courant lent. On le trouve également dans les secteurs calmes (fond de feuilles mortes ou vaseux) des criques à courant moyen.

Il est souvent inféodé aux zones riches en bois en décomposition où il se nourrit de vers, de crustacés et d'insectes. Il se rencontre généralement dans une eau acide.

L'acidification de l'eau provient de la décomposition des végétaux. Ce phénomène modifie la couleur de l'eau qui a tendance à se brunir. Dans certaines zones particulièrement riches en matières organiques, l'eau devient tellement teintée qu'on la caractérise d'eau noire.

Maintenance en aquarium

Déontologie

Afin de préserver la vie sauvage, si vous faîtes l'acquisition de cet animal, il ne doit pas être relâché en milieu naturel. Voir aussi, la charte Fishipedia.

Fishipédia soutient la pratique d'une aquariophilie responsable et respectueuse de l'environnement. Nous encourageons la maintenance si celle-ci est motivée par le désir de comprendre le fonctionnement biologique du vivant et si elle est réalisée dans le respect de la vie animale.

Nous pensons que l'aquariophilie est une ouverture à la découverte des milieux aquatiques, en particulier d'eau douce, et que cette connaissance est nécessaire pour mieux protéger et respecter ces environnements. Logiquement, nous réfutons l'achat compulsif d'animaux qui ne trouveraient pas une place suffisante et / ou adaptée dans l'aquarium hôte.

Recommandations générales

  • Volume min
    200 litres
  • Population min
    3
  • Température
    25 - 29 °C
  • pH (acidité)
    5.5 - 6.5

Caractéristiques

  • Difficulté d'élevage
    modéré
  • Robustesse
    tolérant
  • Comportement
    pacifique
  • Disponibilité
    occasionel

Matériel recommandé chez nos partenaires

Rappels généraux

Il est fortement conseillé de lire la fiche complète dédiée et de se renseigner sur les retours d'expériences de maintenance de l'animal envisagé, ceci afin d'éviter tout conflit potentiel dont la finalité est généralement la mort de l'individu (ou des autres habitants). Il est important de ne pas surcharger son aquarium pour limiter la pollution. La maintenance en sera facilitée.

En eau douce, à l'état sauvage, les animaux sont soumis aux conditions météorologiques et vivent dans des eaux dont les caractéristiques sont souvent variables. Les conseils donnés par notre équipe pour la maintenance en aquarium sont des estimations et ne peuvent être assimilés à des données scientifiques. Les spécimens sauvages sont plus difficiles à élever que ceux issus de l'élevage. Certains traits de caractère peuvent également avoir évolué.

Conseils de maintenance et entretien de l'aquarium

Le démarrage d'un aquarium est une partie primordiale pour l'équilibre et le bien-être des poissons. Lorsque l'on met en eau un aquarium, l'eau passe naturellement par un cycle biologique : le cycle de l'azote. Celui-ci dure environ trois semaines. Tous les 2 jours, nous vous conseillons de tester votre eau jusqu'à ce que le taux de nitrite soit à zéro pendant plusieurs jours d'affilée.

Pour accélérer ce cycle, vous pouvez utiliser un activateur de bactéries comme JBL Denitrol. Cette solution riche en bactéries vivantes et enzymes permet une mise en place rapide du cycle de l'azote. Les poissons peuvent alors être introduits plus rapidement.

Il est important de tester l'eau de son aquarium régulièrement pour maintenir un environnement sain pour les poissons et les autres habitants. Les tests d'eau permettent de mesurer les niveaux de différents paramètres tels que le pH, la dureté totale, ainsi que les taux de nitrates, de nitrites et d'ammoniaque.

Pour réaliser ces tests, vous pouvez utiliser des produits d'analyse spécialisés tels que JBL ProScan qui permet de réaliser un diagnostic de l'eau directement via un smartphone. Il existe également des coffrets de tests plus classiques de bandelettes, comme JBL PROAQUATEST.

En cas d’usage de l’eau du robinet, vous pouvez utiliser un conditionneur d’eau de type Biotopol de JBL pour éliminer les substances nocives comme le chlore, le cuivre, le plomb et le zinc. Les conditionneurs d'eau garantissent une meilleure santé aux poissons et une meilleure croissance des plantes.

Le chlore et la chloramine sont dangereux pour la santé des animaux. Utilisés pour désinfecter l'eau, ces agents sont présents en quantité non négligeable dans l'eau du robinet. Nous conseillons d'utiliser un anti-chlore lors de chaque changement d'eau. Outre le chlore, des traitements et médicaments vendus pour l'aquariophilie contiennent parfois des métaux lourds dangereux à forte dose.

Informations spécifiques pour le maroni

Le maroni est une espèce qui vit naturellement à une température comprise entre 25 °C et 29 °C. Pour une bonne maintenance, la température ne devrait jamais dépasser les 32°C sur de longues périodes. La teneur en nitrates devrait rester inférieure à 50mg/L. Pour garder une eau propre et non polluée, prévoyez un renouvellement mensuel de 20% à 30% du volume d'eau.

L'élevage de cette espèce est accessible à condition de bien se renseigner sur ses besoins en aquarium. Les éventuels cohabitants doivent être choisis avec soin pour éviter la perte d'animaux.

Cette espèce est généralement disponible dans le commerce spécialisé ou auprès des clubs aquariophiles. Les spécimens issus d'élevage de longue date sont un peu plus faciles à élever mais il faut respecter les paramètres d'eau particuliers.

Cohabitation & Environnement

Dans un contexte d'aquarium communautaire, il convient de le maintenir dans un volume minimum de 200 litres.

Étant de nature très craintive, il est conseillé de ne pas faire cohabiter le maroni avec des espèces territoriales de grande taille ou avec des poissons trop agressifs. Il peut aisément évoluer avec des voisins territoriaux au tempérament pacifique ou avec des espèces non territoriales peu agressives.

Attention à prévoir un aménagement adéquat pour chaque espèce territoriale : chaque espèce devra bénéficier d'une surface et d'un décor lui permettant de juxtaposer son territoire à celui de ses voisins.

L'espèce apprécie un environnement particulièrement riche en végétation. L'ajout de plantes lui offrira de nombreuses cachettes qui atténueront son éventuel stress. Des plantes flottantes peuvent être ajoutées pour recréer l'ambiance tamisée caractéristique de ses conditions de vie en milieu sauvage.

Le maroni est sensible aux changements brutaux de paramètres ainsi qu'aux produits chimiques. Son acclimatation en aquarium doit être réalisée avec un soin tout particulier pour éviter qu'il ne développe des maladies ou des faiblesses. Pour le bien-être de cette espèce, il est conseillé de renouveler 20% de l'eau toutes les deux semaines. Attention, l'eau ajoutée doit être à une température voisine de celle de l'aquarium.

Conseils pour l'alimentation

Le maroni est un détritivore, insectivore et vermivore. Cette espèce peut être nourrie avec des aliments secs (paillettes, granulés), de la nourriture fraîche et de la nourriture congelée. Pour éviter les carences, il est recommandé de varier les types de nourriture.

Comme pour tous les poissons, il convient de ne pas trop les nourrir pour éviter de polluer l'eau. Pour un poisson adulte, vous pouvez le nourrir une fois par jour.

Recommendations d'alimentation chez notre partenaire JBL - Gamme PRONOVO

Protocole de reproduction

  • Difficulté de maintenance
    facile
  • Protection de la ponte
    Oui

Lorsque le couple est prêt, le mâle choisit un site de ponte qu'il va nettoyer. La femelle y pondra environ 300 œufs, généralement sur une pierre plate. Les parents s'occupent de la ponte, protégeant et ventilant les œufs jusqu'à l'éclosion (environ 3 à 5 jours d'incubation). Ils surveillent ensuite le frai durant plusieurs semaines.

Une élévation de la température de quelques degrés accompagné d'un changement d'eau et de la distribution de proies vivantes stimule la ponte.

Les alevins peuvent être nourris avec des infusoires puis des nauplis d'artémias. Les premières pontes sont parfois houleuses, il arrive que les parents dévorent les œufs lorsqu'ils manquent d'expérience.

Risques d'hybridation

De manière générale, il est conseillé de ne pas mélanger plusieurs espèces d'un même genre ou différentes variétés d'une même espèce pour éviter les risques d'hybridation.

Magasins partenaires proches

Ces animaux pourraient vous intéresser

Exemples d'aquariums contenant cette espèce

Pour aller plus loin

Espèces de la même famille

Sujets qui pourraient vous intéresser

A lire sur la toile

Aquariophilie - Sites partenaires

Aquariophilie - Entreprises partenaires

Sources & Réalisation

Participation & Validation

L'équipe de Fishipédia et les contributeurs spécialistes s'engagent à apporter un contenu de haute qualité. Cependant, bien que l'information soit issue de sources scientifiques ou de témoignages d'expériences de spécialistes, les fiches peuvent contenir des imprécisions.

Intéragir avec Fishipedia

Pour entrer en contact avec notre équipe ou participer à notre projet.

Modèle de fiche et contenu © Fishipedia - Reproduction non autorisée sans demande préalable - ISSN 2270-7247 - Dernière mise à jour le 12/11/2023

Espèces de la même famille

Partenaires scientifiques

  • {{name}}

    {{#street_number}}{{street_number}}, {{/street_number}}{{#route}}{{route}}{{/route}}
    {{postal_code}} {{town}}

    {{#phone}}{{phone}}{{/phone}}{{^phone}}-{{/phone}}