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Découvrez les poissons du genre Pseudoplatystoma

Pseudoplatystoma
Qui sont les Pseudoplatystoma ?

Les Pseudoplatystoma appartiennent à la famille des Pimélodidés, parfois appelés poissons-chats à longues moustaches. En 2022, huit espèces sont décrites selon FishBase. Au Brésil, les poissons du genre sont communément appelés « Bagre rayado » ou « Pintadillo ». Pseudoplatystoma signifie « fausse bouche plate » (pseudos : faux + platys : plat + stomie : bouche).

Ces poissons-chats sont caractérisés par une tête allongée (déprimée) et une très longue fontanelle. Ils fréquentent de nombreux habitats, parmi lesquels les grandes rivières, les lacs, les zones marécageuses et les forêts inondées. Toutes les espèces sont exclusivement présentes en Amérique du Sud. La répartition globale comprend les principaux bassins fluviaux dont l'Amazone et l'Orénoque.

Ces espèces se regroupent sous deux clades. Celui comprenant P. tigrinum et P. metaense est limité aux bassins de l'Orénoque et de l'Amazone. Le second clade englobe une plus large répartition, qui s'étend des Guyanes au Rio Paranà. Des individus de différentes espèces peuvent vivre de manière sympatrique.

Les espèces sont reconnaissables à la forme du corps, avec un museau fortement déprimé, une nageoire anale courte et des barbillons très longs. On peut différencier facilement les différentes espèces via le motif des rayures et la forme/présence de points noirs.

Toutes les espèces sont prédatrices, principalement ou exclusivement piscivores à l'âge adulte. Ce sont des chasseurs opportunistes qui visent en particulier les loricaridés, les cichlidés et les characoïdes. Ces poissons sont prisés des pêcheurs et recherchés sur l'ensemble de leur aire. Ils sont utilisés comme nourriture, et parfois comme poissons d'ornement. Leur valeur économique à l'échelle de l'Amérique du Sud, et particulièrement au Brésil, est considérable. 

Peu d'études sont connues sur l'état de santé des populations. Une espèce, Pseudoplatystoma magdaleniatum, est en danger selon l'IUCN. La systématique est mal connue en partie, due à la diversité des caractéristiques morphologiques, qui peuvent parfois correspondre à des variations locales d'une même espèce. Longtemps, de nombreuses variétés proches ont été placées sous le taxon P. fasciatum mais il est probable qu'on est affaire à un ensemble d'espèces. A contrario, certains auteurs pensent que P. tigrinum est un synonyme ou une sous-espèce de P. fasciatum.

Il semblerait que l'impact de la pêche sur ces Pseudoplatystoma ne soit pas sans conséquence. On sait par exemple qu'environ 1 000 tonnes de l'espèce P. fasciatum ont été pêchées en 1989 dans le bassin du Paranà. Couplé à l'absence d'étude pour clarifier l'organisation du genre, il s'avère possible que des espèces du genre soient actuellement menacées.


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